Etonnant mais vrai : la pompe à chaleur ( PAC  ) se classe dans la catégorie du chauffage électrique…green !

Pour lutter contre le changement climatique la SNBC ( Stratégie nationale bas-carbone ) en France prévoit un transfert massif des systèmes de chauffages à  combustibles fossiles ( fioul, gaz ) vers les pompes à chaleur jusqu’en 2028 ( environ 100 000 chaudières fioul et 30 000 chaudières gaz par an ).

Les aides de l’Etat et des régions se déploient largement pour prouver leur engagement dans cette transformation énergétique.

1/Les  performances de la pompe à chaleur

Si elle fonctionne à l’électricité, la pompe à chaleur  capte à la plus grande partie de son énergie  dans le sol ( géothermie ), ou dans l’air ( aérothermie ) pour la transformer en chaleur qu’elle redistribuer dans la maison. La pompe à chaleur génère ainsi trois à cinq fois plus d’énergie qu’elle n’en consomme. Des performances qui ne cessent de s’améliorer au fil du temps et qui se traduisent par des économies sur la facture de chauffage pouvant atteindre jusqu’à 70% de son montant.

Reste à choisir le modèle approprié à votre habitat !

2/ Géothermie, hydrothermie ou aérothermie ?

Le choix de fonctionnement n’est pas seulement dicté par la tendance.

Pour les pompes à chaleur géothermiques qui puisent leur énergie dans le sol, il est nécessaire de disposer d’un grand terrain, et ce sera la nature du sol qui déterminera la pose horizontale ou verticale des capteurs.

Pour les pompes à chaleur hydrothermiques qui puisent leurs calories dans les nappes phréatiques, outre l’indispensable présence d’eau, une autorisation administrative est nécessaire.

Les modèles aérothermiques s’adaptent plus facilement à toutes les configurations et sont, à ce titre, les plus présents sur le marché. Ce sont aussi, accessoirement, les moins chers. Les pompes à chaleur aérothermiques représentent aujourd’hui 95% des pompes à chaleur installées chaque année.

Mais elles sont aussi de plusieurs types et formats.

3/ Split ou monobloc

Dans les PAC monobloc, le fluide frigorigène nécessaire au fonctionnement de l’appareil est scellé en usine ; les unités intérieures et extérieures sont alors reliées par une liaison hydraulique.

Dans les PAC split, ces deux unités sont connectées par une liaison frigorifique ou circule le fluide frigorigène, manipulé par le professionnel durant l’installation.

Le choix entre ceux deux systèmes, dont l’encombrement et le prix sont comparables, dépends de l’aptitude et de la compétence de l’installateur. Il est également lié au type de fluide utilisé.

La tendance, liée à l’usage de nouveaux fluides plus vertueux pour l’environnement, est la version monobloc. 

4/ Choisir sa PAC entre moyenne et haute température

C’est le dernier élément notable à prendre en considération avant de choisir une PAC :

Le régime de température nécessaire au réseau de chauffage.

Les PAC moyenne température produisent un eau jusqu’à 60°, tandis que les PAC haute température atteignent plus de 65°.

Les moyenne températures sont donc nécessairement plus économiques, elles sont parfaitement adaptées aux planchers chauffants et aux radiateurs basse température.

Pour les installations plus anciennes, avec des radiateurs hautes températures, et plus généralement des émetteurs anciens, la PAC haute température peut être nécessaire.

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