Pour tenir debout, une construction architecturale est dotée de plusieurs murs porteurs. Avant le début des travaux de rénovation ou d’agrandissement et d’abattre des cloisons, pensez à vérifier méticuleusement les murs porteurs. Comment reconnaître ces piliers centraux ? Les réponses.

Mur porteur : ça sert à quoi ?

Pour assurer sa solidité, la maison est bâtie sur deux types de murs qui sont les murs porteurs et les murs semi-porteurs ou cloison. Par définition, le mur porteur est un mur conçu pour supporter la charpente ainsi que les planchers d’une maison ou d’un immeuble. Il peut également être appelé mur de refend.

Considéré comme le squelette du bâtiment, le mur porteur est mis en place pour supporter sa propre charge ainsi que celle de la structure et pour renforcer cette dernière. Si l’édifice est de plain-pied, cet élément soutient la charpente. S’il s’agit d’un bâtiment doté d’étages supérieurs, il maintient les dalles et leurs murs. En règle générale, les quatre murs qui constituent une maison sont des murs porteurs. Cependant, en fonction des différentes configurations, il peut arriver que d’autres murs porteurs soient intégrés à l’intérieur de la bâtisse pour assurer les mêmes fonctions.

Comment reconnaitre un mur porteur sur le chantier ?

Si vous vous demandez comment savoir s’il s’agit d’un mur porteur, vérifiez les points suivants. L’épaisseur figure parmi les premiers critères permettant l’identification d’un mur porteur. Comme ce pilier doit supporter d’importantes charges, il doit être le plus épais possible, c’est-à-dire avec une épaisseur minimum de 15 cm.

En outre, vous pouvez également vérifier son emplacement. Ce critère dépend essentiellement de la superficie du logement, mais aussi de la forme de la charpente, de la localisation des fermettes et/ou de la possibilité d’aménagement des combles. Par conséquent, pour une surface assez importante, le mur porteur sera placé au centre de la maison.

Pour reconnaître un mur porteur, pensez à taper dessus. S’il sonne plein ou sourd, le mur est probablement en béton ou en pierre. De ce fait, il a été conçu pour supporter de lourdes charges, ce qui peut faire de lui un mur porteur. En revanche, s’il sonne creux, il s’agit certainement d’un mur en Placoplatre, c’est-à-dire une cloison.

L’année de construction de la maison ainsi que les divers travaux ayant été réalisés peuvent également vous indiquer la présence d’un mur porteur ou non.

Comment savoir si c’est un mur porteur ?

Pour être certain qu’il s’agit d’un mur porteur ou pas, faites appel à un architecte d’intérieur ou à une agence de bâtiment pour vous éclairer. Il se fera une joie de vous aider à identifier les murs porteurs sur un plan de votre habitation. Cela vous évitera les accidents lors de l’abattage d’un mur de votre logement.

Si vous habitez un immeuble de copropriété et que vous souhaitez effectuer des travaux impactant les murs porteurs, vous devez informer le syndic de copropriété de votre décision. Ensuite, demandez des devis auprès de professionnels et un état des lieux contradictoire auprès d’un bureau d’études. L’accord ou le refus de votre projet de maçonnerie sera décidé lors d’une assemblée générale des copropriétaires.